Plus que quelques traces de freinage

Ceux qui franchiront la ligne d'arrivée ce week-end lors des 24 Heures du Mans auront non seulement maîtrisé l'accélérateur, mais surtout les freins. C'est là qu'intervient une marque qui, depuis un demi-siècle, sait comment freiner la vitesse sans perdre le frisson : Brembo. Pour fêter ses 50 ans en tant que partenaire actif dans le sport automobile, la maison italienne de tradition ne s'offre pas un gros gâteau, mais une présence hors du commun : les 62 véhicules participant à la 93e édition des 24 Heures du Mans sont tous équipés d'au moins une pièce Brembo. Une preuve « à grande échelle » de la compétence en matière de freinage, de la délicate GT3 à la monstrueuse hypercar.
Qu'il s'agisse de fibre de carbone dans la catégorie reine ou de fonte dans les GT, Brembo a la bonne recette pour chaque plage de température, chaque revêtement et chaque virage. Cela semble technique ? Ça l'est. Mais ce qui est fascinant, c'est que les disques de frein qui fonctionnent à 850 degrés ne pèsent que 3 kilos. Et ils résistent à 5 000 kilomètres de course. Pour les amateurs de chiffres, c'est presque un poème.

Mais Brembo ne se limite pas aux chiffres et aux newtons-mètres : pour cet anniversaire, le Fan Village propose une exposition, des anecdotes en podcast, des collections de produits dérivés et même une collaboration avec Kappa pour les fans de sport automobile soucieux de la mode. Ceux qui le souhaitent peuvent également se faire prendre en photo dans le garage Brembo, fidèle à l'esprit de la marque. Freiner n'a rarement été aussi photogénique.
Et pourtant, tout a commencé très modestement : dans les années 1980, Brembo équipait les premières voitures du Mans, alors encore outsiders. En 1989, la première victoire est venue avec Sauber-Mercedes, suivie par Audi, Toyota et enfin Ferrari. Plus de 30 victoires plus tard, Brembo fait partie de l'ADN du Mans, au même titre que Mulsanne, Hunaudières et l'odeur de caoutchouc à trois heures du matin.


Et tandis que les constructeurs spéculent sur les stratégies électriques et l'hydrogène, Brembo travaille déjà sur le système de freinage GT pour 2026 : plus léger, plus intelligent, plus froid. Bien sûr, avec plus de ventilation, moins de poids et un flux d'air plus intelligent. L'avenir du frein ? Il est bien en place. Et avec style.
Si vous pensez que le sport automobile n'est que vitesse et glamour, c'est que vous ne connaissez pas encore Brembo. Car comme le dit si bien le dicton : tout le monde peut rouler vite, mais freiner, c'est tout un art.

Texte: GAT
Photos: Brembo